Subject: Кто хочет перевести карту на французском? gen.
|
|
link 28.11.2014 22:29 |
"Если Вы этим занимаетесь, то, судя по всему, из под Вашего пера выходит нечто "шедевральное" с учетом "регионализмов, и глубоких культурных намеканий"." Ну шедевр есть музикалные: http://youtu.be/jkHQasRJLNQ А пока перевожу Войновича, во пример, но это всё ещё не готов: Traduction de Мы лучше всех de Vladimir Voïnovitch. On est les mieux. |
|
link 28.11.2014 22:45 |
И написал стилизацию Войновича. Это черновик пока. Тяжелый стиль получается. С длиными фразами. Хотя у войновича тоже длинные, но не так. Pour la réhabilitation du Maréchal Le Pen. France 2034. La France essaye de reconquérir ses territoires perdus. La plupart des grandes villes et le nord de la France ainsi que la côte méditerranéenne sont sous occupation islamo-bamboula. Le régime du Général-Dictateur Dupont-Aignant ne parvient pas à faire face à l'avancée des hordes, et le régime est de plus en plus déstabilisé par la débâcle, l'exode des populations blanches et la grogne qui règne au sein des institutions et de l'Etat-major. Les troupes du général se sont battus courageusement, mais submergés par le nombre, Elles ont du peu à peu cédé du territoire, et ne forment plus désormais qu'une poche de résistance dans la partie sud du pays. La demande d'armistice dans de telles circonstances était inévitable. Les soldats français sont accusées d'avoir commis des exactions, une femme enceinte étant morte étouffée par son tchador qui s'était pris dans les chenilles d'un tank et avait ensuite broyé la pauvre femme et fait naître avant terme le nourrisson qui, miracle d'Allah, avait été éjecté du ventre qui avait explosé sous la pression des engrenages. Il était en bonne santé à cela prêt qu'il avait été commotionné et portait une cicatrice sur sa joue droite qui commençait à l'oeil remontait un peu vers l'oreille, et descendait jusqu'au menton. Il deviendra joueur de football. Dès lors, les islamo-bamboulas, choqués par cette affaire, refusaient de négocier une armistice avec le général Dupont-Aignant. Mais qui alors pouvait-on envoyer négocier? Qui sinon celle qui 17 ans plus tôt avait sorti la France de l'Union européenne, rétablit le Franc, bouté hors du pays les gabegies socialistes, et surtout rallié à elle la totalité de la droite française qui de son propre aveux espérait dans un silence pudique sa venue, et résistait tant qu'elle pouvait depuis un quinquennat, contre un gouvernement laxiste incapable de maintenir l'ordre? Qui sinon cette jeune héritière de 49 ans à l'époque, qui avait repris en main le pays, relancé l'industrie et le petit commerce, et installé des drapeaux bleu blanc rouge un peu partout? Qui sinon celle qui ne jugeait ni par l'origine, ni par la couleur, mais seulement par l'état civil, la loi, et le bout de carton plastifié républicain, précieux sésame distribué à ceux qui l'avaient mérité ou hérité? Qui sinon notre maréchale pouvait une fois de plus sauver ce qu'il restait du pays, remettre en ordre les institutions, et négocier avec Abdelkader Merah le mufti de Bagnolet, grand protecteur des populations de Seine et Marne et des Yvelines qui avaient préféré rester puisqu'elles n'avaient pu vendre à personne leurs pavillons de Banlieue la veille de l'arrivé dans leurs quartiers des islamo-bamboulas? D'autant que la Maréchale bénéficiait depuis longtemps de la sympathie d'une frange non négligeable des islamo-bamboulas modérés. En effet, elle avait permis à beaucoup d'entre eux de rester, et de s'intégrer, car elle ne les jugeait pas sur leur couleur, leur race, ou leur religion, mais sur leurs actes. Evidement des actes, beaucoup d'islamo-bamboulas n'en avaient pas encore commis. Ni en bien, ni en mal. On ne pouvait donc pas les juger, et donc on les gardait. Si une bonne moitié (la moitié masculine) avait eu à faire parfois aux forces de l'ordre pour des histoires de commerce de plantes médicinales ou d'utilisation de feux d'artifice trop près des voitures (et même parfois dans les voitures, ce qui les faisait brûler), en revanche personne au sein de l'autre moitié (la moitié féminine), n'avait eu de problèmes avec la justice. Cette moitié avait su apprécier la possibilité qu'il lui était laissée, de rester pour vivre, et mettre au monde d'autres islamos-bamboulas, dont la moitié au moins selon les lois démographiques de la répartition des sexes allait se comporter correctement plus tard. On pensait aussi que la future moitié masculine qui naîtrait allait cette fois-ci mieux se compter que ses ailleux. Même si la moitié d'avant avait fait le choix de la délinquance, ainsi que la moitié d'encore avant, et la moitié d'il y a très longtemps qui avait pris les armes pour se libérer des colons qui buvaient des shots de Ricard et des jus de fruits sur les terrasses des villes qu'ils avaient construit égoïstement dans leur coin par dessus les marécages et les pâturages à chameaux. Il faut dire aussi que les colons avaient remplacé les étendues de sable si pratiques pour aller en chameau d'une oasis à l'autre, par des champs de verdure à perte de vue, dans lesquelles on pouvait difficilement planter une tente, et où poser un tapis n'était pas pratique à cause de la terre et des raisins des vignes qui tachaient toute la literie et obligeait à se laver après avoir campé. C'est à dire que les chameaux pouvaient tout juste porter l'eau croupie nécessaire aux quatre ablutions quotidiennes. Mais revenons à notre propos. Aussitôt fut-elle nommée à ses fonctions, qu'elle donna les clés du royaume républicain à sa nièce Marion qu'on avait pas vu aux affaires depuis longtemps puisqu'elle était devenue actrice porno après avoir été répudiée par son grand père, le Gros Pen, qui était aussi le père de la Maréchale et l'héritier en chef de la famille (Il était le tout premier de la lignée à avoir hérité). Il lui reprochait d'avoir perdu son siège de députée suite à la publication d'un calendrier et de plusieurs sex-tapes sur lesquelles on la voyait se faire brouter la tarte par des pompiers lesbiens. La maréchale se rendit donc à Montreuil, en territoire ennemi, pour rencontrer le Mufti Abdelkader Merah dans le wagon de RER qu'avait utilisé cinq ans auparavant le général Dupont-Aignant pour déporter les familles maliennes et mauritaniennes du seizième arrondissement de Paris vers l'aéroport d'Orly, où ces immigrés avaient été entassés de force dans des avions, afin de retourner dans leur pays qu'ils avaient quitté depuis 6 mois, et qui leur était devenu totalement étranger puisqu'ils avaient appris le français et oublié leur langue et leurs coutumes d'origine. On ne sait pas exactement ce qui s'est dit durant cette rencontre. le Mufti et la Maréchale se sont-ils échangés des politesses, des salamalèques? A-t-on servit le thé selon la tradition orientale, en levant puis en baissant la théière? Tout ce qui reste de cet entrevue, c'est une vidéo sans le son (Mouloud, le directeur de la propagande, ne connaissait pas encore toutes les fonctions de l'Iphone 4 qu'il avait trouvé l'an dernier sur un usager distrait des transports en commun parisiens), et aussi un discours historique sur Dailymotion, dont voici la retranscription partielle: "Français, J'ai rencontré, jeudi dernier, le Grand Calife Merah. Une collaboration a été envisagée entre nos deux nations. J'en ai accepté le principe. Les modalités en seront discutées ultérieurement. C'est dans l'honneur et pour maintenir l'unité française - une unité de onze siècles - dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre méditerranéen que j'entre, aujourd'hui, dans la voie de la collaboration. Cette politique est la mienne. Les ministres ne sont responsables que devant moi. Suivez-moi. Gardez confiance en la France Bleu Marine." (Suite au prochain numéro) Reprenons notre histoire. Tout d'abord, suite à l'abondant courrier des lecteurs, je tiens à apporter ici une précision importante concernant la neutralité et la crédibilité historique de mes écrits. Comme bcp j'ai salué les actions de la maréchale, son rôle dans l'histoire de France, les valeurs de lutte qu'elle représentait. j'ai rendu hommage à l'icône, mais jamais pour autant je n'ai soutenu ses dérives politiques, et notamment les actions qu'elle a prises dans les derniers moments de sa vie politique. J'ai soutenu la femme, mais pas le régime, en me qualifiant de lepéniste certains croient bon de me ranger dans la catégorie des infréquentables, pourtant je l'ai toujours dit, et je continuerai de le dire, j'ai été maréchaliste, jamais lepéniste. |
petchorine, вы наверное еще молодой. Поэтому такой горячий... В вашем тексте есть ошибки, в том числе и грамматические. |
|
link 28.11.2014 23:05 |
Я же сказал: Черновики. Я не собираюсь пока их публиковать, даже не перечитывал написанное. |
|
link 28.11.2014 23:07 |
Лучше горячий чем спящий. |
|
link 28.11.2014 23:09 |
"в том числе и грамматические." Опечатки и всё. Я же свой язык знаю. |
|
link 28.11.2014 23:35 |
Pauvre "Marion qu'on [n']avait pas vu aux affaires depuis longtemps puisqu'elle était devenue actrice porno..." ! Que vous a-t-elle fait ? ;-) Petchorine, vous avez dû lire "Le suicide français" d'Eric Zemmour pour être aussi pessimiste ? ("La plupart des grandes villes et le nord de la France ainsi que la côte méditerranéenne sont sous occupation islamo-bamboula...") |
|
link 29.11.2014 0:15 |
C'est une parodie politique, il ne faut pas tout prendre au premier degré. Je fais comme Войнович avec l'union soviétique, j'exagère le trait à outrance. Mais dans un univers français. |
|
link 29.11.2014 0:46 |
J’avoue que je ne connais pas Войнович mais d'après le peu que j'ai lu grâce à vous, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Trop absurde à mon goût. Mais ce que vous décrivez est inquiétant et angoissant car vous parlez de guerre civile, d'occupation, etc. Vous pourriez peut-être insérer dans votre opus quelques décapitations de chrétiens tant que vous y êtes, pour en augmenter encore le côté sombre... |
|
link 29.11.2014 4:17 |
Mon deuxième opus comportera une défaite des occupants, suivie d'une arrivée massive de bisounours qui instaureront une dictature des bisous. |
|
link 29.11.2014 4:21 |
![]() |
Уважаемый, petchorine, вот это "@VNV100110: La traduction n'est pas un acte marchand, c'est un art. Certains traducteurs de films auraient mieux fait de cultiver des poireaux dans leur jardin, leur travail aurait été plus utile" не ко мне, а к тем, кто сериалы переводит и кто платит переводчикам. Лично я халтурой не занимаюсь. Простите, а Вы чем питаетесь? Неужто только духом святым? Такой "юношеский азарт", какой демонстрируете Вы, похвален, конечно, но это проходит. |